Nonobstant les soucis de santé héréditaires, les accidents de la vie, les virus, les situations de handicap, la plupart de nos maux pourraient être évités par la prévention et le désir de se sentir en forme tout au long de l’année.
Nos premières années de vie nous préservent souvent car le corps est encore assez puissant pour supporter nos excès alimentaires (trop de sucres, trop de sel, les mauvaises graisses), nos envies de tabac, d’alcool ou autres addictions. Il ne faut pas oublier que nous paierons toujours l’addition à un moment donné. Nous avons chacun une capacité d’assimilation/élimination qui a ses limites. Ce que le corps ne peut plus éliminer, il le stocke. Bienvenue aux kystes, polypes, grosseurs de toutes sortes, diverticules, lithiases, calcifications et j’en passe !!
On y rajoutera une grosse pincée d’anxiété ou de chagrin et la boucle est bouclée car les émotions sont aussi factrices des soucis de santé. Une grande joie fait oublier la douleur, une mauvaise nouvelle peut la déclencher.
Mais que faut-il donc manger ?
Mangez de tout mais en petite quantité. Evitez les produits raffinés sauf exception. La règle pour tous en général est de prendre un bon petit déjeuner céréales complètes, un peu de beurre (évitez les margarines), un peu de confiture, du miel, un fruit frais, des fruits secs, un œuf coque, une boisson chaude…
Un déjeuner avec un peu de protéine animale (entre 80 gr et 130 gr) ou végétale (viande, poisson, tofu, légumineuses, algues), une bonne portion de légumes ainsi qu’une portion limitée de féculents (riz, pâtes complètes, pommes de terre : entre 100 et 150 gr). Un morceau de fromage avec un peu de pain ou un yaourt.
Les fruits frais seront mieux acceptés par l’estomac et les intestins entre les repas principaux.
Un dîner léger et varié pris, si possible, au moins deux heures avant l’heure du coucher pour un meilleur sommeil. On évitera les produits laitiers le soir.
Les repas roboratifs le soir devront être compensés par une diète mise en place le lendemain pour rééquilibrer l’organisme et le mettre au repos (deux œufs durs, une bouteille d’eau). Ne pas oublier que le jeune hydrique (eau, infusions de plantes médicinales) est aussi une bonne façon de drainer l’organisme s’il est fait sur un temps limité et sous surveillance médicale. Ne le tenter que si l’on est en bonne santé et accompagné par des thérapeutes aguerris.
Pour les adeptes de bons vins, pas plus de deux petits verres de vin le midi et le soir si possible en alternance avec de l’eau à température ambiante. Toujours terminer son repas par une boisson chaude (café, verveine menthe, mélisse) pour donner un coup de pouce à notre système digestif qui est souvent mis à rude épreuve.
La mastication est aussi la règle de base car le bol alimentaire commence par la sécrétion, via nos glandes salivaires, d’enzymes nécessaires à la métabolisation des nutriments transportés jusqu’à nos cellules. C’est pourquoi il est important de mastiquer longuement nos bouchées et de prendre le temps de poser la fourchette tant qu’elles ne sont pas réduites en bouillie. Qui mastique 30 à 40 fois chaque bouchée avant de l’avaler ? Peu de personnes et c’est pourtant la meilleure façon de bien traiter notre estomac et nos intestins.
Prendre conscience de la qualité du « carburant » que nous mettons dans notre « véhicule » est aussi important que respirer, marcher, dormir. Point n’est besoin d’être riche pour bien manger. Plusieurs enseignes ou petit producteurs locaux proposent leurs produits à des prix raisonnables.
Choisissons de cuisiner simplement et réduisons un peu les quantités. Il ne faut jamais remplir son estomac. La chanson « J’ai le ventre bien tendu, merci petit Jésus » fait souvent sourire. Il est d’usage, chez les japonais, d’arrêter le repas en ayant encore un peu faim. Ne remplissez donc pas trop l’assiette et laissez le sentiment de satiété venir à vous en prenant votre temps. Mieux vaut sauter un repas que manger mal et vite. On prendra un encas plus tard.